Compétition féroce en perspective: plus de 450 longs-métrages français et internationaux sont en attente de projection depuis octobre 2020. Les grands groupes refusent l'idée d'un calendrier pour réguler la sortie de films.
Alors que la réouverture des cinémas, prévue le 19 mai en France selon des jauges de remplissage de 35%, approche à grands pas, impossible pour les distributeurs de s'accorder sur un calendrier de sortie des films jusqu'à fin 2021. 450 longs-métrages français et internationaux sont cependant en attente de projection depuis octobre 2020 et 36 autres doivent faire leur retour en salle. Certains films risquent d'être sacrifiés sur l'autel de la libre concurrence.
Une réunion, prévue en visioconférence mercredi 5 mai au soir, devait permettre de trouver un arrangement. Le centre national du cinéma(CNC) avait chapeauté le projet et l'autorité de la concurrence avait, exceptionnellement, donné son accord, le 16 avril, pour la mise en place d'un calendrier décidé entre les distributeurs afin de faire face à l'embouteillage de films. Mais si le syndicat des distributeurs indépendants (SDI) et distributeurs indépendants réunis européens (DIRE) étaient présents, tout comme des entreprises plus modestes et indépendantes, la plupart des «gros» n'ont même pas ouvert leur ordinateur pour l'occasion.
Absence des principaux distributeurs
Selon le journal Le Monde , et bien que certains de ses membres aient participé en solo aux négociations, la fédération nationale des éditeurs de films (FNEF) n'était pas...
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