Quelque 1 000 spectacles, pour beaucoup annulés en 2020, sont programmés dans une centaine de lieux, contraints de s’adapter à la crise sanitaire.
Tout a l’air comme avant. Ou presque. Le Festival « off » d’Avignon a repris ses droits, depuis mercredi 7 juillet, dans les rues de la cité des Papes. Des milliers d’affiches de spectacles recouvrent les murs, les poteaux ou, attachés à des ficelles, flottent au-dessus des places. Des troupes paradent en habits d’époque ou en chantant, des membres de compagnies distribuent des tracts pour attirer les festivaliers dans les théâtres.
Certes, ce n’est pas encore la foule des grands jours – le « off » se déroule jusqu’au 31 juillet et le pic de fréquentation est attendu pour la semaine du 14 –, mais rien ne semble avoir changé. Le programme du festival répertoriant 1 070 spectacles dans 116 lieux a toujours l’allure d’un lourd annuaire. On en oublierait presque 2020, annus horribilis où tout fut annulé, fermé, pour cause de d’épidémie de Covid-19.
Certaines mesures préfectorales, édictées pour raisons sanitaires, semblent avoir du mal à passer de la théorie à la pratique. Le port du masque à l’extérieur (censé être obligatoire de midi à 2 heures) est peu respecté sous le chaud soleil avignonnais. Quant aux projets de sens unique de circulation pour les piétons dans les artères les plus fréquentées ils paraissent, pour l’heure, inapplicables.
Aérer et désinfecter
Il faut aller dans les lieux du « off » pour percevoir « l’effet Covid ». Si, dans les rues, les tracts passent de main en main, à l’entrée des salles c’est le spectateur qui déchire son billet et...
Lire la suite sur lemonde.fr