Pour son premier entretien depuis sa nomination le lundi 6 juillet, la nouvelle ministre de la Culture nous explique pourquoi elle a accepté ce poste, nous donne ses priorités. Et pousse même la chansonnette !
À la mi-juin, Télérama organisait à Paris « L’urgence des alliances », une semaine de débats et de réflexions en collaboration avec le Théâtre de la Ville, qui a permis de croiser le point de vue d’artistes, de soignants, d’hommes et de femmes de science... sur le monde de la culture post-Covid. Mardi 7 juillet, nous avons invité Roselyne Bachelot à la présentation des « 20 propositions pour relancer la culture » qui ont émergé de ces échanges. L’occasion d’une interview exclusive avec la nouvelle ministre, qui nous a expliqué pourquoi elle a accepté ce poste alors qu’elle avait toujours dit qu’elle ne reviendrait pas en politique, et ce que serait son premier chantier : organiser des États généraux des festivals.
Elle est aussi revenue sur sa participation à de nombreuses émissions de radio et de télé en tant que chroniqueuse, notamment aux Grosses têtes de RTL : « Moi je ne veux aucun snobisme dans la culture. Les Grosses têtes, c’est une émission très écoutée où on rit, où l’on pose des questions culturelles au milieu d’une blague parfois un peu leste, et je n’ai jamais eu le sentiment de me diminuer ou de ne pas être à ma place. C’est aussi ma personnalité, cette truculence rabelaisienne. Je peux passer de mon émission sur France Musique, où j’analyse six sonates de Beethoven, aux Grosses têtes. Je suis comme ça, et je resterai comme ça ! »
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