Vincent Eches est directeur de la Ferme du Buisson, à Noisiel (77).
Parcours, visions, souvenirs... Jusqu'à fin avril, Culturelink vous invite à découvrir 50 professionnels en vue dans le monde du spectacle.
Depuis quand êtes-vous pro ?
1990.
Après quelles études ?
Sup de Co Rouen et une formation de comédien au Théâtre des Deux Rives de Rouen en parallèle.
Votre premier poste ?
Administrateur du Roseau Théâtre, à Paris.
Trois artistes que vous adorez ?
Deux sont morts malheureusement : Duke Ellington, Nick Drake… L’une est bien vivante : Emmanuelle Parrenin.
Un spectacle qui vous a profondément marqué ?
Ça quand même, de Maguy Marin et Denis Mariotte.
Trois professionnels qui ont marqué votre parcours ?
Claudine Girones, Alain Van der Malière, Madeleine Louarn.
Si vous n’aviez qu’un seul lieu de spectacle à conseiller ?
Le Théâtre Louis Aragon de Tremblay-en-France qui mène un projet exemplaire sur un territoire complexe et sensible.
Si vous n’aviez qu’un seul festival à conseiller ?
Oerol festival sur l’île de Terschelling, aux Pays Bas [festival de danse, théâtre, installations et musique, NDLR].
Que détestez-vous par-dessus tout chez les professionnels ?
L’absence d’humilité parfois, même si elle cache souvent une fragilité.
Votre meilleur souvenir de professionnel ?
Ma première présentation de saison à la Ferme du Buisson.
Votre pire souvenir de professionnel ?
Ma deuxième présentation de saison à la Ferme du Buisson.
Trois adjectifs pour qualifier la filière culturelle aujourd’hui ?
Inquiète, fragile mais imaginative.
Qu’avez-vous réussi de mieux dans votre vie ?
Quatre enfants bien portants.
Vos passions (hors art et culture) ?
La cuisine vegan depuis peu.
L’autre métier que vous auriez aimé exercer ?
Un métier qui mêlerait la notion d’autosuffisance, le continent africain, le lien à l’enfance… un mouton à 5 pattes en somme.
Un conseil à ceux qui débutent dans la filière ?
Veillez à l’équilibre entre votre vie professionnelle et votre vie personnelle. Ces métiers sont chronophages.
Propos recueillis par Agnès Lucas