Sandrina Martins est directrice générale du Carreau du Temple, à Paris (75).
Parcours, visions, souvenirs... Jusqu'à fin avril, Culturelink vous invite à découvrir 50 professionnels en vue dans le monde du spectacle.
Depuis quand êtes-vous pro ?
1998
Après quelles études ?
DEA de Mutations des cultures en Europe à l’Université Vincennes-Saint-Denis, Maîtrise des Sciences de gestion à l’Université Dauphine.
Votre premier poste ?
Conseillère technique au Centre Chorégraphique National de Grenoble dirigé par Jean-Claude Gallotta.
Trois artistes que vous adorez ?
Blanche Gardin, Jan Fabre, Bruce Nauman.
Un spectacle qui vous a profondément marquée ?
La chambre d’Isabella, de Jan Lauwers.
Trois professionnels qui ont marqué votre parcours ?
Jean-Yves Langlais, Hubert Colas, Bernard Latarjet.
Si vous n’aviez qu’un seul lieu de spectacle à conseiller ?
La Ménagerie de verre, à Paris.
Si vous n’aviez qu’un seul festival à conseiller ?
Actoral à Marseille [Festival international des arts et des écritures contemporaines, NDLR].
Que détestez-vous par-dessus tout chez les professionnels ?
Le fait que certaines structures s’accaparent des artistes.
Votre meilleur souvenir de professionnel ?
Le lancement de la première saison entièrement consacrée à la danse contemporaine dans la salle de spectacle du Carreau du Temple, en septembre 2018.
Votre pire souvenir de professionnel ?
L’échec de la pérennisation du programme des Ateliers de l’EuroMéditerranée à la suite de Marseille-Provence 2013, malgré les annonces de départ.
Trois adjectifs pour qualifier la filière culturelle aujourd’hui ?
Déboussolée, dynamique, engagée.
Qu’avez-vous réussi de mieux dans votre vie ?
Faire un enfant pendant l’année du cirque en 2001.
Vos passions (hors art et culture) ?
La politique, l’apiculture, les sciences.
L’autre métier que vous auriez aimé exercer ?
Astrophysicienne.
Un conseil à ceux qui débutent dans la filière ?
Ne pas compter ses heures.
Propos recueillis par Agnès Lucas