Gwenn Potard est directeur de La Carène, salle de musiques actuelles à Brest (29)
Parcours, visions, souvenirs... Jusqu'à fin avril, Culturelink vous invite à découvrir 50 professionnels en vue dans le monde du spectacle.
Depuis quand êtes-vous pro ?
Depuis 2002
Après quelles études ?
Diplôme d’ingénieur en télécommunications, puis master en management du spectacle vivant.
Votre premier poste ?
Administrateur de production du festival Art Rock à Saint-Brieuc.
Trois artistes que vous adorez ?
Actuellement Nils Frahm, Apparat, Jon Hopkins.
Plus anciennement Sonic Youth, Tricky, The Notwist.
Un spectacle qui vous a profondément marqué ?
JERK, de Gisèle Vienne et Jonathan Capdevielle.
Trois professionnels qui ont marqué votre parcours ?
Marqué positivement ou négativement… : Jean-Michel Boinet, Steven Hearn, Jean-Pascal Reux.
Si vous n’aviez qu’un seul lieu de spectacle à conseiller ?
Mains d’Œuvres et ces lieux citoyens à protéger.
Si vous n’aviez qu’un seul festival à conseiller ?
This is not a love song [festival de découverte de musiques indépendantes en pause pour l'année 2020, NDLR]
Que détestez-vous par-dessus tout chez les professionnels ?
Quand ils parlent de « leur » lieu.
Votre meilleur souvenir de professionnel ?
Monter la carte blanche à Olivier Assayas au festival Art Rock 2005, en lien avec lui, les membres de Sonic Youth…
Votre pire souvenir de professionnel ?
Un accident sur la voie publique en marge d’un événement dont j’assurais la coordination.
Trois adjectifs pour qualifier la filière culturelle aujourd’hui ?
En mutation, inquiète, masculine.
Qu’avez-vous réussi de mieux dans votre vie ?
Dans la vie professionnelle, tâcher de rester passionné et équilibré…
Vos passions (hors art et culture) ?
Ma famille, la mer, le surf.
L’autre métier que vous auriez aimé exercer ?
Chercheur.
Un conseil à ceux qui débutent dans la filière ?
Ne rien lâcher, persévérer.
Propos recueillis par Agnès Lucas