Francis Peduzzi est directeur du Channel, scène nationale de Calais (62).
Parcours, visions, souvenirs... Jusqu'à fin avril, Culturelink vous invite à découvrir 50 professionnels en vue dans le monde du spectacle.
Depuis quand êtes-vous pro ?
Dans le secteur culturel spécifiquement : 1991.
Après quelles études ?
DUT carrières sociales (1977), formation de directeur MJC (1980) et formation ANFIAC - promotion Denis Arié (1989).
Votre premier poste ?
Centre de développement culturel de Calais, aujourd’hui scène nationale.
Trois artistes que vous adorez ?
Beaucoup plus que trois.
Un spectacle qui vous a profondément marqué ?
Palazzo mentale, de Georges Lavaudant.
Trois professionnels qui ont marqué votre parcours ?
Alain Brunsvick, Alain Vandermalière et Henri Taquet.
Si vous n’aviez qu’un seul lieu de spectacle à conseiller ?
Pronomade(s) [Centre national des arts de la rue en Haute-Garonne, NDLR].
Si vous n’aviez qu’un seul festival à conseiller ?
Les Tombées de la nuit et Zomer van Antwerpen [Festivals d'arts de la rue à Rennes et Anvers, NDLR].
Que détestez-vous par-dessus tout chez les professionnels ?
Le corporatisme.
Votre meilleur souvenir de professionnel ?
Le jour où j’ai appris que j’étais reçu pour suivre la formation de l’ANFIAC.
Votre pire souvenir de professionnel ?
L’effondrement de la tribune de la grande halle du Channel en 2015.
Trois adjectifs pour qualifier la filière culturelle aujourd’hui ?
Incapable de répondre.
Qu’avez-vous réussi de mieux dans votre vie ?
Mes enfants.
Vos passions (hors art et culture) ?
Le football.
L’autre métier que vous auriez aimé exercer ?
Celui-là me va.
Un conseil à ceux qui débutent dans la filière ?
Pensez par vous-mêmes !
Propos recueillis par Agnès Lucas