Camille Cabiro est co-fondatrice et directrice de production du festival Bordeaux Open Air.
Parcours, visions, souvenirs... Culturelink vous invite à découvrir 50 professionnels en vue dans le monde du spectacle.
Depuis quand êtes-vous pro ?
Difficile de donner un chiffre précis mais disons depuis que j’ai co-fondé un festival de musique électronique en 2015, soit 5 ans.
Après quelles études ?
Un master de commerce international spécialisation marketing & communication.
Votre premier poste ?
Chargée de communication pour feu Wine & Sound.
Trois artistes que vous adorez ?
Le DJ et producteur Sasha, le pianiste Francesco Tristano & l’écrivaine Manda Scott.
Un spectacle qui vous a profondément marqué.e ?
Le concert d’Orquesta Buena Vista Social Club au festival Musicalarue (Luxey, 40) en 2010.
Trois professionnels qui ont marqué votre parcours ?
Ma professeure de danse, le photographe Jacob Khrist et une Queer très acidulée.
Si vous n’aviez qu’un seul lieu de spectacle à conseiller ?
Le Parc Palmer (Cenon, 33).
Si vous n’aviez qu’un seul festival à conseiller ?
Le festival « Les chemins de l’imaginaire » de Terrasson (24)
Que détestez-vous par-dessus tout chez les professionnels ?
Quand ils pensent savoir quoi faire à votre place.
Votre meilleur souvenir de professionnel ?
La fin d’un dj set de Chloé, sous la pluie, devant 3 500 personnes qui dansaient sans en tenir compte. Electrisant.
Votre pire souvenir de professionnel ?
Lorsque l’on m’a demandé si Monsieur Camille Cabiro pouvait se joindre à la réunion à la fin de ma présentation.
Trois adjectifs pour qualifier la filière culturelle aujourd’hui ?
Oppressée, solidaire, mouvante.
Qu’avez-vous réussi de mieux dans votre vie ?
Rarement satisfaite entièrement, je préfère penser que le mieux est encore à venir.
Vos passions (hors art et culture) ?
Si l’on y pense, tout n’est-il pas art & culture ?!
L’autre métier que vous auriez aimé exercer ?
Pianiste.
Un conseil à ceux qui débutent dans la filière ?
Soyez honnêtes avec vous-même et acceptez les échecs.
Propos recueillis par Léa Chevrel