Aucune faillite, transparence des versements, équité entre grosses et petites structures… Labels, festivals ou salles s’en tirent plutôt bien.
Le 1er janvier 2020, le Centre national de la musique (CMN) voyait le jour. L’heure était à la fête, avec la création de cet établissement public, équivalent, pour la musique, du Centre national du cinéma. Enfin les producteurs de disques, de spectacles, les éditeurs, les disquaires, les plateformes avaient un interlocuteur unique. Deux mois plus tard, en mars 2020, le CNM s’improvisait sauveteur d’un naufrage qui menaçait d’engloutir des centaines d’entreprises et des milliers d’emplois.
En dix-huit mois, l’institution a distribué une dizaine de types d’aides «sectorielles», pour compléter les aides transversales de l’État — fonds de solidarité, chômage partiel, année blanche des intermittents du spectacle. «Un premier fond de secours a été mis en place quarante-huit heures après le confinement, pour pallier les défauts de trésorerie des entreprises du spectacle», rappelle Romain Laleix, son directeur général délégué. Suivi de fonds de «sauvegarde», de «relance», de «compensation», et d’aides diverses au bénéfice des auteurs et des compositeurs, en partenariat avec les organismes de gestion collective de droits d’auteurs que sont la Sacem et la SACD. Additionnés, ces dispositifs représentent l’essentiel des aides accordées au secteur musical, pour un total de 100 millions d’euros en 2020 (dont 66 millions d’aides d’urgence) et de 145 millions à date en 2021, dont 125 millions ...
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