Gwen Sharp a beaucoup voyagé, passé huit ans en Pologne, programmatrice artistique à Katowice, capitale de la Silésie, avec passages à Belgrade et Budapest. Revenue en France en 2012, installée à Nantes, elle lance des projets de coopération culturelle internationale, passe par Londres, accompagne les révolutions arabes, participe au sommet Climate Chance à Agadir en 2017, travaille en Tunisie dans un village éco-responsable puis dans un projet de coopération internationale au Mahatat for Contemporary Arts du Caire. Elle fonde en 2016 The Green Room, association qui relie la culture, les arts, le développement durable, et qui soutient le projet Green Your Touring.
COMMENT EN ÊTES-VOUS VENU AU DÉVELOPPEMENT DURABLE ?
Gwenn Sharp : Je suis allée au Japon, pour le salon TPAM (Tokyo Performing Arts Market), quelques mois après la catastrophe de Fukushima. C’était terrible, angoissant. Parallèlement, les printemps arabes avaient commencé à secouer le Bassin méditerranéen, où j’avais travaillé. Alors, j’ai voulu changer le monde, et j’ai pris pleinement la mesure du lien qu’il y avait entre culture, changement climatique et exploitation des ressources naturelles. Je me suis dit qu’il fallait sortir de...
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