
Les organisateurs du festival rennais voulaient compenser en partie les émissions générées par l’événement musical.
• La première contribution environnementale proposée par les Trans Musicales n’a connu qu’un modeste succès.
• Un peu plus de 14.000 euros ont été récoltés, dont 10.000 versés par le festival, sur les 60.000 euros espérés.
• La cagnotte visait à compenser les émissions carbone liées au déplacement des artistes et du public.
Les presque 60.000 festivaliers accueillis pendant quatre jours n’auront pas suffi à faire exploser la cagnotte. Aux Trans Musicales, la contribution environnementale mise en place pour la première fois n’a pas connu un immense succès. Selon les organisateurs, un peu plus de 14.100 euros avaient été récoltés mardi soir. Un montant conséquent mais qui reste très loin de l’objectif final de 60.000 euros. Notez que 10.000 de ces 14.000 euros ont été versés par l’organisateur. Les dons des particuliers et des pros ont donc été marginaux. « Il s’agit vraiment d’une expérimentation. On n’aura pas de regret par rapport au montant, on refera cela l’an prochain », promet Xavier Paillat, responsable développement durable et solidaire à l’association des Trans Musicales.
Cette somme correspond à « la conversion en euros des 750 tonnes de CO2 émises par les transports des artistes et des publics en moyenne sur une édition », avaient expliqué les organisateurs. En mettant à contribution les festivaliers, les Trans espéraient compenser l’empreinte carbone notamment liée à la venue des artistes français mais surtout internationaux. « L’idée, c’était de dire qu’on est bien conscient que toute action humaine, tout événement a un coût écologique », souligne Xavier Paillat. Un quart des artistes « viennent de très loin » notamment des Etats-Unis, d’Afrique ou du Proche-Orient.
Les cashless pour faire monter la cagnotte ?
Le festival espère toujours pouvoir collecter quelques fonds, notamment par le biais du remboursement du...
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