Pour mettre fin à un malaise au Théâtre d’Ivry, dont le directeur a été visé par une plainte pour viol classée sans suite, les autorités de tutelle doivent soit conforter sa position soit opter pour son départ, estime, dans une tribune au « Monde », le metteur en scène Stanislas Nordey.
[Nommé en juin 2018 à la tête du Théâtre des Quartiers d’Ivry (Val-de-Marne), le metteur en scène Jean-Pierre Baro a pris ses fonctions en janvier. En septembre 2018, il a été visé par une plainte pour viol pour des faits, qu’il conteste, remontant à septembre 2011. Cette plainte a été déposée par une jeune femme, administratrice dans le spectacle vivant, qui a jusqu’à présent souhaité rester anonyme. En novembre 2018, Jean-Pierre Baro a été placé en garde à vue, et une confrontation a eu lieu avec son accusatrice. En mars, la plainte a été classée sans suite « faute d’éléments suffisants pour caractériser l’infraction ». Une quarantaine de professionnels du théâtre (hommes et femmes) ayant fréquenté Jean-Pierre Baro ont signé un communiqué en sa faveur début juillet, assurant ne l’avoir « jamais vu avoir de comportements déplacés ».]
Tribune. Depuis plusieurs mois règne le chaos au Théâtre des Quartiers d’Ivry (Val-de-Marne). Antérieurement à son entrée en fonctions, le directeur a été visé par une plainte pour...
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