La ministre de la Culture a réuni le Conseil national des professions du spectacle vivant et enregistré afin d'évoquer les coupes annoncées pour l'année 2025.
Alors que pratiquement toutes les régions ont prévu de drastiquement diminuer leurs subventions allouées à la culture en 2025 – les Pays de la Loire remportant la palme d’or des coupes les plus sanglantes et des propos les plus grotesques grâce à la présidente Christelle Morançais –, les acteurs du spectacle vivant retiennent leur souffle. Certes, les négociations sur la loi de finances sont toujours en cours, mais même si le budget du ministère de la Culture était reconduit à l’identique, ce qui est le maximum qu'il est possible d'attendre, il ne permettrait pas, et loin de là, de compenser ces coups de rabot.
Rassurer les troupes
Ministre de la Culture depuis tout juste un an, Rachida Dati a réuni ce mardi 14 janvier les quelque quatre-vingts représentants du secteur qui font partie du Conseil national des professions du spectacle vivant et enregistré, ainsi que des représentants des collectivités territoriales, de l’Assemblée nationale et du Sénat. Pour tenter de rassurer les troupes, l'ancienne garde des sceaux s'est engagée à faire le nécessaire pour « préserver les crédits de l’État consacrés au spectacle vivant en 2025 » et a déclaré qu’elle défendrait le Fonds national pour l’emploi dans le spectacle (FONPEPS), un dispositif d'aides créé en 2016 afin d'encourager la création d'emplois durables.
Pour le reste, rien de concret pour l'instant : Rachida Dati explique avoir...
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