Une professionnelle qui fait de l’audiodescription, des gilets vibrants distribués aux malentendants ou encore des zones de détente... L’événement qui se déroulait du 7 au 9 juillet a mis en place des dispositifs d’accueil des personnes à mobilités réduites.
Sous une chaleur écrasante, Valentin Oddo, 31 ans, se porte volontaire pour participer aux ateliers «han-situation» qui ont pour objectif d'appréhender les contraintes liées aux handicaps, une initiative inédite du festival Terres du Son, près de Tours. Sous les barnums, l'agence spécialisée Com une différence, à l'origine du projet, lui demande de tirer au sort un handicap sur les six proposés. Pour Valentin, ce sera : «aller aux toilettes en fauteuil roulant».
Le trentenaire s'installe dans le fauteuil. Et durant un quart d'heure, il est confronté aux difficultés rencontrées pour descendre ou monter une rampe d'accès. Il se déplace entre les spectateurs sur les bandes de circulation en plastique, prévues afin d'éviter de passer dans l'herbe de la prairie. «Je ne pensais pas que c'était aussi physique ! Avec les bosses, et les dénivelés, c'est parfois le parcours du combattant», s'étonne Valentin. Sur son passage, des festivaliers découvrent à quoi servent les tapis de sol.
Alice, 18 ans, qui s'était assise dessus en attendant l'arrivée sur scène du chanteur Orelsan, se lève spontanément : «Je ne savais pas qu'ils servent à la circulation des personnes à mobilité réduite», s'excuse-t-elle. Pour Cyril Bart, fondateur de Com une différence, c'est l'un des objectifs de ces ateliers. «De nombreuses solutions comme les bandes de cheminements sont ignorées des spectateurs. On veut les sensibiliser pour qu'ils puissent mieux...
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