« Nous allons remplir 22 stades en France cette année contre 12-13 habituellement. Il y a un appétit de concerts du public, toutes générations confondues », souligne Angelo Gopee, le patron de Live Nation France, qui devrait, comme sa maison mère américaine, réaliser une année 2023 exceptionnelle après déjà un bon cru 2022. Soit 2.800 à 3.000 concerts et un chiffre d'affaires de 250 millions d'euros contre 180-190 millions d'euros avant le Covid.
Ses festivals ont fait ou feront le plein : I Love Techno à Montpellier en avril (20.000 personnes), Ftblo avec Sting au château de Fontainebleau en juin (7000), Main Square à Arras début juillet (3 jours à 40.000), Lollapalooza à Longchamp fin juillet (3 jours à 65.000). En septembre, c'est à lui que « Le Parisien » s'est associé pour son festival Paris Paradis, à La Villette. Enfin, en décembre devrait ouvrir l'Arena de Lyon-Décines de 16.000 places que Live Nation France exploitera avec l'Olympique Lyonnais dans le cadre d'un accord commercial.
La filiale française bénéficie de l'engouement retrouvé des spectateurs, des jeunes en particulier, pour les stars internationales programmées dans les grandes jauges. Le producteur français Matthieu Drouot qui programme de nombreuses têtes d'affiche étrangères comme Bruce Springsteen le week-end prochain, fait lui aussi salle comble.
Inquiétude pour l'émergence
Pour autant, si Angelo Gopée se félicite de son niveau d'activité record, il est inquiet en revanche pour...
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