
Après un discours en forme de plaidoyer pour le monde du spectacle vivant, Thomas Jolly a reçu un Molière d’honneur pour son travail sur les cérémonies olympiques.
THÉÂTRE - Longue standing-ovation pour le directeur artistique des cérémonies des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Durant la 36e Nuit des Molières, ce lundi 29 avril, le metteur en scène Thomas Jolly a reçu un Molière d’honneur « pleinement mérité », comme l’a souligné la journaliste et critique Fabienne Pascaud lorsqu’elle lui a remis cette distinction.
Depuis le théâtre des Folies Bergère, Thomas Jolly est donc monté sur scène pour livrer un discours puissant en faveur du spectacle vivant. « Merci infiniment, je voudrais que tout l’honneur contenu dans ce Molière aille au théâtre et plus largement au spectacle vivant », a-t-il indiqué en ce sens lors de ses tout premiers mots sur scène.
Particulièrement ému, le metteur en scène et comédien de 43 ans a ensuite tenu à rappeler − devant la ministre de la Culture Rachida Dati − que si Thierry Reboul et Tony Estanguet lui ont offert le poste de directeur artistique des cérémonies de Paris 2024, c’est avant tout parce qu’il est « entré dans une option théâtre dans un lycée ». Des formations « aujourd’hui fragilisées », a-t-il souligné, alors que « le théâtre est un outil salvateur pour tant d’adolescents, comme il l’a été » pour lui et pour sa carrière. Avant d’ajouter avec humour qu’il y a « peut-être, dans une de ses options (théâtre), notre futur ministre de la Culture ou bien peut-être la future directrice artistique des JO de… 2054 ».
Mais plus que le théâtre, c’est bien au spectacle vivant dans sa globalité que l’artiste a souhaité rendre hommage dans ce long discours, ponctué d’humour et de constats plus grave sur l’état du monde ou de la culture en France. « Aux techniciens (...), aux spectateurs (...) qui viennent en nombre, aux politiques qui croient au spectacle vivant comme outil pour faire société, organisons-nous, soyons prêts à en découdre mais surtout, comme ces cérémonies l’ont montré, à recoudre, nous recoudre ! », a-t-il lancé en...
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