Après dix-huit mois de mobilisation de « l’intelligence collective », la Fnadac livre son analyse des grandes mutations des fonctions et des pratiques professionnelles de ces chefs d’orchestre des politiques culturelles.
Une pluralité de « DAC »
Contrairement à la plupart des référentiels métier, le document d’un peu plus de 70 pages ne comporte ni liste de compétences requises, ni panorama des contenus de formations à suivre. Et pour cause : les « DAC » sont pluriels, comme l’avait expliqué à « La Gazette » Noëlie Malamaire, co-pilote du projet, alors que le document était encore en gestation. Car selon qu’ils travaillent dans une ville ou un département, une ville moyenne, une interco ou une région, les DAC n’exercent pas leur métier de la même façon.
Dans un chapitre consacré à la « (re)définition du métier de DAC », Anaïs Gladieux ajoute même : « selon la collectivité, le territoire et surtout le rapport à l’élu, son expérience et/ou la vision du DAC de son propre métier, la place du/de la DAC évolue dans une large gradation de gris plus ou moins foncé. »
Un métier « en mouvance »
De surcroît, le contexte dans lequel évoluent les DAC est mouvant. « La montée en puissance du numérique culturel est loin d’être achevée, la transition écologique commence à peine à se concrétiser dans le secteur de la culture, la mise en œuvre des droits culturels, là où elle existe, n’a pas encore produit son potentiel, et le concept reste « mal identifié pour certaines [collectivités] », soulignent Isabelle Altounian et Noëlie Malamaire dans le chapitre consacré à la « démocratie renouvelée ».