Lieux culturels fermés, concerts et spectacles annulés… Pour les intermittents, la procédure de déclaration des heures auprès de Pôle emploi d’ici au 15 avril, relève pour le mois de mars du casse-tête. Mais elle reste indispensable.
Entre fin mars et mi-avril, la routine reprend pour les intermittents du spectacle. Chaque mois, il leur faut en effet se connecter au site de Pôle emploi pour y déclarer leurs heures. Eux qui multiplient les employeurs et les contrats courts (parfois d’une seule journée) disposent d’une quinzaine de jours pour renseigner la quantité et la durée de leurs contrats, le nombre d’heures réalisées et les montants perçus. En face, pour chaque salarié, les employeurs publics et privés doivent aussi procéder à un relevé d’heures.
Un décompte indispensable
L’emploi intermittent mêlant, par nature, des périodes travaillées et des périodes chômées, ce décompte est indispensable. Les annexes 8 et 10 de la convention d’assurance chômage prévoient en effet que les intermittents – artistes ou techniciens – doivent réaliser 507 heures en douze mois pour être indemnisés lorsqu’ils ne travaillent pas. C’est donc sur la base de ces déclarations que se fait le calcul des heures, qui donne droit à une indemnité chômage, une fois atteint le seuil des 507 heures.
Sauf que, dans une France confinée depuis le 16 mars, plus aucun lieu culturel ne fonctionne (certains ont même fermé leurs portes avant la date officielle), de nombreuses manifestations culturelles ont été annulées et d’autres...
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