Le Syndicat des musiques actuelles (SMA) tient son congrès les 14 et 15 septembre à Marseille. L'occasion de faire le point avec son président Laurent Decès sur les grands sujets d'actualité de ce secteur dont les acteurs locaux entretiennent d'étroites relations avec les collectivités.

Dans quel état d’esprit les professionnels des musiques actuelles abordent- ils le congrès ?
Notre sentiment est un mélange d’espoir de reprise et de crainte face à une crise sanitaire durable, là où nous aurions espéré une reprise franche.

Nous sommes évidemment heureux de pouvoir nous retrouver et échanger sur la façon dont nous traversons cette crise. Nous voulons que le SMA reste un lieu-ressources, d’autant plus précieux en cette période où les difficultés ne manquent pas.

Comment se présente la rentrée pour les musiques actuelles ?
La reprise est amorcée, comme le montrent les festivals de l’été. Cette reprise s’annonce progressive et erratique. D’un festival à l’autre, la situation est très différente : certains ont eu de bons résultats, d’autres se sont tenus au prix d’adaptations ...