Dans le panorama actuel des politiques culturelles, la notion récente de droits culturels vient interroger l’ancien vocable de la démocratisation culturelle.
Si la notion est inscrite dans le droit international depuis 1948 (Unesco, Nations-Unies), c’est en 2007, dans la déclaration de Fribourg, qu’elle est affirmée et apparaît comme une nouvelle ressource pour les politiques culturelles.
« Article 5 de la déclaration de Fribourg sur les droits culturels (accès et participation à la vie culturelle)
a. Toute personne, aussi bien seule qu’en commun, a le droit d’accéder et de participer librement, sans considération de frontières, à la vie culturelle à travers les activités de son choix.
b. Ce droit comprend notamment : la liberté d’exercer, en accord avec les droits reconnus dans la présente Déclaration, ses propres pratiques culturelles et de poursuivre un mode de vie associé à la valorisation de ses ressources culturelles, notamment dans le domaine de l’utilisation, de la production et de la diffusion de biens et de services. »
Les droits culturels consistent notamment en un élargissement de la définition de la culture à des aspects moins artistiques, au-delà du triptyque lettres, arts et patrimoines. Ils rendent possible la reconnaissance de pratiques plus quotidiennes, parfois très localisées, liées à...
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