En Pays de la Loire, l’annonce soudaine de coupes budgétaires drastiques a créé un désarroi au sein du milieu artistique. Inquiets, les responsables et acteurs du secteur ne se résignent toutefois pas à laisser mourir ce « service public d’intérêt général ».
Difficile de penser la ville des ducs de Bretagne autrement que par sa culture. Dès la sortie de la gare, un curieux édifice saisit l’attention : la tour de l’ancienne usine LU, délaissée en 1986 par la célèbre marque de biscuits. Une partie des murs a été rachetée par la ville pour établir le Lieu unique (LU), où siège désormais une scène nationale reconnue.
Depuis vingt-cinq ans, l’établissement accueille plus de 600 événements par an. « On est ouvert 362 jours par an, expose Eli Commins, directeur du LU depuis 2021. On apporte un niveau de propositions artistiques et d’expériences culturelles très important. » Les locaux sont en effervescence. Pendant qu’une exposition est démontée dans la galerie, le décor installé sur la scène attend patiemment le public. « Nous sommes déjà à flux très tendu, l’équipe du LU a davantage besoin d’être renforcée qu’amputée », témoigne-t-il, en évoquant les...
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