Incontestablement, Emmanuel Macron a tenu le cap financier de ses promesses au plan culturel, mais sans convaincre tous les acteurs dans les territoires. L’Élysée assure que l'ensemble des structures a bénéficié du “quoi qu’il en coûte” et défend son chantier prioritaire : le pass Culture.
En présentant sa candidature à la présidentielle en 2017, Emmanuel Macron s’était fixé pour premier objectif de "donner le goût de la Culture" en visant un accès à l’éducation artistique pour 100% des enfants, une ouverture des bibliothèques en soirée et le dimanche et en créant un nouveau dispositif pour les jeunes âgés de 18 ans : un pass Culture initialement de 500 euros, cofinancé par les distributeurs et les grandes plateformes numériques. Il était question aussi de "soutenir les artistes et la création" en pérennisant le statut d’intermittent du spectacle et en investissant dans les industries créatives par l’instauration d’un fonds dédié de 200 millions d’euros. Emmanuel Macron promettait également de lancer un Erasmus de la culture, de faire du château de Villers-Cotterêts une Cité internationale de la langue française, de rénover et mieux valoriser le patrimoine, de défendre un meilleur partage de la valeur au profit des créateurs vis-à-vis des GAFA ou encore de protéger l’indépendance éditoriale des médias d’information et conforter les médias de service public.
Si l’Erasmus de la culture, en vue de favoriser la circulation des artistes, des commissaires d’exposition et des conservateurs, n’a pas vu le jour, la quasi-totalité des autres mesures ont été mises en œuvre, quelquefois transformées ou adaptées aux contraintes liées à la pandémie.
En réponse aux critiques sur une trop forte verticalité dans le rapport d’Emmanuel Macron avec la Culture, l’Élysée assure que toutes les structures, grandes et petites, ont bénéficié des quelque 14 milliards d’euros d’aides depuis le début de la crise sanitaire et de la hausse en cinq ans du budget du ministère de la Culture.
L’accès à la culture : quels résultats ?
L’objectif de parvenir à un accès pour tous à l’éducation artistique et culturelle dans les écoles n’est pas tout à fait atteint à la fin du quinquennat. L’Élysée annonce que les projets concernent 75% des enfants et non pas 100% comme prévu, en raison notamment des sorties qui n’ont pu avoir lieu ou ont été "ralenties" pendant les deux ans de pandémie.
Le plan bibliothèques, suite à la mission confiée à Erik Orsenna, prévoyait "d’ouvrir plus et d’ouvrir mieux", soit étendre les horaires et améliorer la qualité d’accueil. Les résultats sont modestes, avec neuf millions d’habitants qui en bénéficient dans 623 communes. "C’est le début du chemin à l’échelle de la France" reconnait l’Élysée, tout en mettant en avant les "8 heures 30 en moyenne de plus par semaine", dans ces communes dont "40% se trouvent en zones prioritaires", en secteur rural isolé ou comprenant des quartiers dits défavorisés. Là encore, la pandémie est invoquée pour expliquer le retard de ce plan bibliothèques dont l’application dépend aussi des mairies, de collectivités "mobilisées sur d’autres priorités"...
Emmanuel Macron a fait aussi de la lecture, une grande cause nationale, à l’occasion d’un déplacement consacré à l’éducation, dans la Somme et dans l’Aisne, le 17 juin 2021.
Défendu depuis quelques mois comme le chantier culturel prioritaire du quinquennat, le pass Culture est celui qui suscite le plus de critiques. Il est considéré par ses détracteurs comme un dispositif marchand, commercial ou individualiste. D'abord testé dans 14 départements, avant sa généralisation à tous les jeunes de 18 ans en mai 2021 et son élargissement dans les collèges et lycées début 2022, le pass Culture est un succès, en termes d’appropriation, avec près de 1,6 million d’utilisateurs : 1 million de jeunes de 18 ans et quelque 600 000 âgés de 15 à 17 ans. La majorité atteinte, il s'agit désormais d’une enveloppe de 300 euros, valable deux ans, pour l’achat de produits culturels ou de certains services numériques.
Certes, le livre arrive largement en tête des achats. Mais la première place écrasante occupée par les mangas avec plus d’un million d’exemplaires écoulés fait débat.
De nombreuses organisations professionnelles, celles de l’Union Syndicale des Employeurs du Secteur Public du Spectacle Vivant (Usep-SV) ou encore le Syndicat des Musiques Actuelles (SMA), reprochent au pass Culture de ne pas suffisamment encourager à la diversification des pratiques, de ne pas vraiment amener les jeunes à se rendre au théâtre ou à des concerts. L'Usep-SV, en parlant de "gadget présidentiel", estime que les crédits du pass Culture - 200 millions d'euros - sont "mal employés" et appelle à les redéployer, après avoir dénoncé "une rupture radicale dans le cadre des politiques publiques de la culture. Il inverse les termes de la politique de l’offre et de la demande, il positionne les acteurs du service public de la culture dans une concurrence directe et frontale avec les grands opérateurs du privé et avec les industries culturelles de loisirs."
Le pass Culture n’est pas seulement un mode de consommation, rétorque l’Élysée : "Certes, le manga est un produit d’appel très fort, parce que c’est un phénomène de société énorme, un peu comme le rock dans les années 1960, mais 55% des jeunes qui en achètent repartent avec un autre livre qui n’est pas un manga, grâce aux conseils des libraires. Cet exemple de réussite peut très bien se décliner avec les autres champs culturels. C’est ce qui se passe en ce moment avec le cinéma qui arrive à la deuxième place des dépenses du pass Culture. Quand les professionnels du monde de la culture et les jeunes arrivent à se connecter, cela fonctionne.”
Le délégué général de la Fédération Nationale des Cinémas Français (FNCF), Marc-Olivier Sebbag, confirme un encouragement au développement des publics : "Le côté politique de la demande, trop libre, a été très critiqué dès le lancement du dispositif. Or, nous constatons que depuis la réouverture des salles, en mai 2021, les jeunes fréquentant les cinémas sont, en nombre, plus importants qu’avant. Il est indéniable que le pass Culture a un effet sur cette évolution, avec un taux de 16% sur six mois, ce qui veut dire – si on fait une extrapolation – qu'un tiers du pass Culture a été utilisé l’an dernier pour le cinéma. Mais il faut aller au-delà, sur des actions plus structurées dans le cadre scolaire ou extrascolaire, avec un accompagnement beaucoup plus généralisé des jeunes dans leurs pratiques culturelles. Sur douze millions d’élèves, trois millions sont aujourd’hui concernés par les dispositifs scolaires..." Une médiation des lieux culturels est associée la plupart du temps aux propositions, assure-t-on aussi à l'Élysée : "Le pass Culture n’est pas juste une plateforme pour acheter des places, elle permet aussi des expériences plus complètes de découverte, d’initiation, de sensibilisation, de participation, dans les musées ou les festivals par exemple, avec des événements spécifiques. L’Opéra de Paris en septembre dernier a fait une opération spéciale avec le pass Culture pour 1 500 places qui sont parties en deux heures..."
Mais pour que ce dispositif devienne davantage un outil de pratiques, "cela va prendre du temps", admet l’Élysée : "C’est un déploiement qui est massif sur cinq tranches d’âge, qu’on assume comme ambitieux. Mais il faut être réaliste, on ne va pas crier victoire au bout de trois mois..."
Le président du Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles (Syndeac), Nicolas Dubourg, signataire en octobre 2021 de la tribune "La culture dévorée par son pass", en réaffirmant "l'insuffisance d’une vision" pour la culture pendant le quinquennat, maintient ses critiques : "Toute la partie donnée à ces jeunes de 18 ans, en leur disant qu’ils peuvent en faire ce qu’ils en veulent, nous continuons à dire que c’est une très mauvaise chose. Cela reste pour nous un outil de consommation, piloté par une entreprise parapublique qui gère sa propre politique. Pour que le pass Culture devienne vraiment un outil de médiation, il est urgent de le réorienter vers une politique d’éducation artistique culturelle, en lien avec l’éducation nationale et les institutions publiques culturelles, en réintégrant tous ses budgets à l’intérieur du ministère de la Culture."
Un budget historique et de fortes aides, pour toutes les structures ?
Le budget de la Culture qu’Emmanuel Macron s’était engagé en 2017 à préserver, "n’a jamais été aussi haut", souligne l’Élysée : "Il a dépassé les 4 milliards d’euros en 2022, soit une augmentation de 13% en cinq ans." Une autre promesse, la création d’un fonds d’investissement de 200 millions d’euros pour les industries créatives, a été "largement tenue", avec les "400 millions d’euros qui ont été ajoutés dans le cadre du plan de relance et les 600 millions d’euros inscrits dans le plan France 2030, soit plus d’un milliard d’euros d’engagements pour soutenir le développement, la structuration et l’export à l’international des industries créatives, au sens large."
Mais si les librairies ont tiré leur épingle du jeu pendant les confinements et obtenu d’être désormais considérées comme des commerces essentiels, les longues périodes de fermeture des lieux culturels n’ont pas encore été bien digérées par de nombreux acteurs, dans le spectacle vivant et dans les salles obscures.
Tout en saluant l'effort financier de l'État comme "une exception en Europe", le délégué général de la FNCF Marc-Olivier Sebbag rappelle que les lieux culturels souffrent encore des mesures prises face à la crise sanitaire : "L’appui au secteur culturel a été sans faille en termes financier. Ce n’est pas le cas aux États-Unis où 3 000 écrans sur 36 000 ont fermé. Mais nous avons eu beaucoup de traumatismes. La fermeture pendant quasiment une année des lieux culturels a été très difficile à vivre. Nous avons contesté beaucoup de mesures jusqu’au conseil d’État. L’application du passe sanitaire dans les cinémas un mois avant l’ensemble des autres activités, a fait chuter dramatiquement une fréquentation qui avait retrouvé un niveau normal. La situation n’est pas complètement rétablie. Nous sommes en convalescence."
Dans le milieu musical notamment, Aurélie Hannedouche, la déléguée générale du SMA, syndicat réunissant des petites structures partout sur le territoire, réclamaient encore "un traitement équitable" en janvier dernier : "Il faut arrêter de nous stigmatiser. Les salles de concert ne sont pas plus dangereuses que n’importe quel autre type d’établissement recevant du public. Le public finit manifestement par le croire. On a beaucoup de mal à faire revenir les spectateurs dans les salles."
Après deux ans de pandémie et pour les mêmes raisons, Malika Séguineau, la directrice générale du Prodiss, syndicat des principales entreprises de spectacle musical, déplorait en janvier dernier également, l’absence de plan sur le long terme : "Une véritable feuille de route pour accompagner la reprise du spectacle vivant, un plan d’action pour nous assurer que ce secteur pourra reprendre véritablement et retrouver la croissance d’avant la crise."
Et alors que l’Élysée assure que "toutes les petites structures ont bénéficié des aides transversales et aussi d’aides particulières, construites sur mesure" pendant la crise sanitaire, "que les 2 milliards du plan de relance ont été largement répartis sur l'ensemble du territoire", un grand nombre de lieux culturels fustigent des aides accordées en priorité et massivement à des institutions prestigieuses, comme l’Opéra national de Paris qui a reçu plus de 60 millions d’euros, en maintenant les disparités, les "fractures générationnelles et territoriales". Les "indépendants" notamment revendiquent la signature de quelque 1 600 structures et acteurs (tiers-lieux, maisons d’artistes, responsables de festivals, producteurs ou petits labels) à un appel pour un nouveau contrat culturel et social : "La crise révèle la vulnérabilité des plus fragiles et continue à creuser les inégalités. (…) si la mobilisation des pouvoirs publics est forte, elle s’inscrit d’ores et déjà dans une logique de reconstruction, de restauration et de retour à l’avant-crise, dans la plus grande opacité et sans le moindre débat sur les enjeux profonds d’une refondation du secteur de la culture."
La permanence des inégalités territoriales est aussi pointée du doigt par le collectif "Tous Pour la Musique", regroupant une trentaine d’organisations professionnelles dont le SMA et le Prodiss, auteur d’une série de propositions adressées aux candidats à l’élection présidentielle.
Aline Sam-Giao, présidente des Forces Musicales, syndicat professionnel des opéras, des orchestres et des festivals d'art lyrique, en rappelant que "les collectivités financent majoritairement la culture : 10 milliards d'euros contre 4 milliards d'euros pour l'État", affirme "qu'elles ont rarement voix au chapitre dans les décisions, alors qu’il est important de les considérer comme des partenaires premiers de la culture. Si elles sont asséchées financièrement, contraintes sans marges de manœuvre, elles vont être étouffées et ne pourront pas naturellement aller vers la culture.”
Le président du Syndeac, Nicolas Dubourg, regrette aussi un "affaiblissement" dans leur capacité d’action, "avec cette remise en question de leur dotation globale, année après année, qui les pousse à se reconcentrer sur des compétences dites obligatoires : le social pour les départements, par exemple. Il n’est possible de dire qu'on a besoin de ces collectivités pour intervenir sur les territoires, que la politique culturelle doit être une politique territorialisée et en même temps, priver ces acteurs principaux de leurs moyens. Une politique ambitieuse, ce sont des moyens ambitieux. Il faut aujourd'hui que du niveau de l'État jusqu'aux collectivités territoriales, les budgets suivent et le personnel suive."
Emmanuel Macron avait exprimé en 2017 sa volonté de "pérenniser" le statut d’intermittent du spectacle, en le présentant comme un "outil au service de la politique culturelle". La pandémie a contribué d’une certaine manière à ce que cette promesse soit tenue, avec la fameuse "année blanche" qui a été prolongée pour durer finalement un an et demi.
Mais l’occupation à l'appel notamment de la CGT spectacle pendant plusieurs mois en 2021 de théâtres et autres lieux culturels, partout en France, a montré les limites de cette décision. Selon le sociologue Mathieu Grégoire, maître de conférence à l’université Paris Nanterre, co-auteur d'une enquête auprès d'un millier d'intermittents sur leurs difficultés pendant les confinements : "Cette décision a été pensée en urgence. On se souvient de cette réunion un peu survoltée au cours de laquelle Emmanuel Macron encourageait les uns et les autres à enfourcher le tigre ! La parole présidentielle s'est traduite par une prolongation des droits des intermittents, mais jusqu'à une date précise. Cela a provoqué des inégalités extrêmement fortes, entre ceux qui avaient renouvelé leurs droits récemment et ceux qui les avaient renouvelés de manière beaucoup plus ancienne."
Depuis le début de la pandémie, le régime de l’intermittence du spectacle n’est plus du tout remis en question, sur la scène politique. Mais sera-t-il maintenu au même niveau pour les quelque 120 000 artistes et techniciens concernés ? Face aux craintes liées aux prochaines négociations sur l’assurance chômage qui devraient avoir lieu à l’automne, après l’élection présidentielle, la députée LREM Aurore Berger, représentante du candidat Emmanuel Macron, lors d’un débat organisé par l’Usep-SV, le 30 mars 2022, s’est montrée rassurante : "On ne peut pas préempter les négociations avant qu’elles puissent débuter. Mais il ne faut pas que cette année blanche et sa prolongation de six mois se retournent, dans les négociations, contre les intermittents, en intégrant cela dans le déficit. C’est un point essentiel qui permet de clarifier la pérennité que l’on doit à un régime extrêmement protecteur qu’il faut préserver."
Emmanuel Macron à l’impulsion et trois ministres pour la mise en œuvre ?
Roselyne Bachelot a succédé en juillet 2020 à Franck Riester qui avait lui-même pris la place de Françoise Nyssen, en octobre 2018. Emmanuel Macron n’a donc pas fait mieux que ses prédécesseurs, avec la nomination de trois ministres, en cinq ans ! Et il s’est montré très présent en s’impliquant sur la Culture, en pilotant directement de grands chantiers, en pesant dans les nominations à la tête de grandes institutions, notamment dans celle de Laurence des Cars au musée du Louvre. "Ce n’est pas nouveau" de la part d’un président de la République, souligne l’Élysée, avant de reconnaître qu’au lieu de simplement signer un décret, "Emmanuel Macron veut voir les candidats, il veut être sûr de faire le bon choix pour des postes très importants, au Louvre, au musée d’Orsay. Pour le Festival d’Avignon, Emmanuel Macron avait reçu Tiago Rodrigues en tête à tête. Mais il arrivé aussi qu’il accepte des propositions, immédiatement, pour le musée Picasso ou pour le Palais de Tokyo. Et à chaque fois, les nominations se sont faites dans un dialogue avec ses ministres.”
Aux reproches de trop forte verticalité dans le rapport d’Emmanuel Macron avec la Culture, une autre réponse est avancée : "Il visite des expositions, il va au théâtre, il voit des films, il lit énormément. Il échange de manière privée avec beaucoup d'artistes, sans qu’on communique dessus. Il consulte beaucoup. En cela, ce n'est donc pas vertical, au sens où il ne décide pas tout seul sur un coin de table. Et c’est tant mieux que cela l’intéresse autant. La culture n'a jamais eu autant de place dans l'action publique que depuis 2017 et encore plus depuis la crise sanitaire.”
Son interventionnisme a-t-il affaibli la rue de Valois ? Non, soutient l’Élysée : "Emmanuel Macron donne une impulsion et plus l’impulsion est forte, plus le projet se déploie ensuite avec force. Cela pousse la machine. C’est une impulsion qui met de l’huile dans le moteur en permanence. Mais cela ne veut pas dire que les ministres n’existent pas. Certains prennent aussi des initiatives pour proposer des orientations. Roselyne Bachelot a mis en œuvre toute une politique autour des festivals, en mettant en évidence leur importance dans les territoires au plan économique, pour la diffusion, la création et pour le renouvellement des publics. Le président l’a totalement laissé faire. Et avant elle, Frank Riester a été très moteur sur la réforme audiovisuelle [NDLR : partiellement mise en oeuvre] et Françoise Nyssen, sur l’éducation artistique... chaque ministre a eu largement des marges de manœuvres et des marges d’action."
Emmanuel Macron, dans sa campagne de 2017, promettait de "rénover et mieux valoriser le patrimoine", un chantier dont il s’est occupé personnellement en confiant à Stéphane Bern une mission qui a donné naissance au Loto du patrimoine. Tout en saluant la mobilisation des citoyens et le réseau de bénévoles très actif qu’il entraîne sur leur patrimoine de proximité, l’Élysée en relativise sa part : "182 millions d’euros sur cinq ans, alors que le budget pour la sauvegarde des monuments historiques, supérieur à 300 millions d’euros, a augmenté de près de 7% pendant le quinquennat, pour atteindre 355 millions d’euros en 2022. Et pour le patrimoine, dans le cadre du plan de relance, il faut ajouter 614 millions d’euros dont les 80 millions d’euros du plan cathédrales."
Là encore, on assure que le ministère de la Culture est pleinement associé, via les DRAC et la direction générale du patrimoine, aux décisions sur les sites retenus, au point que sa mission sur le patrimoine a "même été renforcée", par "cette dynamique complémentaire" et que "le patrimoine s’en porte mieux"...
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