De plus en plus de spectateurs se retrouvent sur le carreau avec des billets inutilisables un soir de concert. En cause, des sites de revente de places peu scrupuleux, notamment, Viagogo, domicilié dans un paradis fiscal, contre lequel l’industrie du live et même Google réagissent vigoureusement.
Stade de France, 12 mai 2019. Metallica s’apprête à débuter son concert. Devant l’enceinte, un petit attroupement : quelques dizaines de personnes, pourtant munies de billets, n’ont pas pu entrer. La situation est ubuesque, incompréhensible pour ceux qui ont déboursé jusqu’à plusieurs centaines d’euros. Un site, notamment, est ce soir-là sur toutes les lèvres, qui s’attire les foudres de toute l’industrie mais aussi des clients : Viagogo. Fondée en 2006 à Londres et domiciliée dans un paradis fiscal (l’Etat du Delaware), l’entreprise s’est spécialisée dans...
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