Des collectivités locales menacent de suivre l’exemple des Pays de la Loire en coupant les subventions au secteur de la culture, menaçant tout un pan du spectacle vivant.
Le report du vote du budget n’a pas apaisé la fébrilité des collectivités locales, sommées de tenir leurs finances toujours plus serrées. Dans ce contexte tendu, la présidente de la région Pays de la Loire, Christelle Morançais, vient d’annoncer un plan d’économies de 100 millions d’euros, visant notamment les filières culturelles, du livre aux arts plastiques en passant par le spectacle vivant. L’une des raisons invoquées consiste à « garantir l’avenir ». Soit. Dans l’immédiat, plusieurs milliers de personnes pourraient perdre leur emploi, pour nombre d’entre elles issues du secteur associatif. Sans compter les répercussions sur les autres secteurs d’activités liés à la production culturelle.
Couper dans le budget de la culture reviendrait aussi à assécher les actions pédagogiques pensées en direction des publics les plus fragiles ou les plus isolés – bienheureux les privilégiés qui peuvent s’en affranchir. Cinq ans après la crise du Covid que notre jeunesse a prise de plein fouet, il est aussi urgent de proposer des espaces pour se retrouver, dialoguer, se conforter et se confronter. Et pourquoi pas, quel luxe, rêver… En d’autres termes, opérer un déplacement fécond qui est un élan, un dialogue avec l’autre et soi-même.
La création culturelle est toujours...
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