Opale, pôle de ressources sur la culture et l’économie sociale et solidaire, a mis en ligne fin mars 2024 un guide sur les écoles de musique associatives, réalisé par la consultante culturelle Mireille Courdeau, avec l’association Combustible.
D’emblée, Mireille Courdeau, auteure du guide « L’école de musique associative » le souligne : ce secteur constitue « une donnée complexe à observer ». Pour certaines, le volet « cours de musique » n’est ni l’activité unique ni la principale. Et d’expliquer : « toutes ne portent pas le nom d’école, et plusieurs codes APE sont utilisés (…)».
Autrement dit, pour les maires, leurs adjoints en charge de la culture, et les territoriaux responsables des enseignements artistiques, mieux comprendre ce secteur est indispensable lorsqu’il s’agit d’élaborer une politique d’enseignement musical.
Car comme le souligne également l’auteure : les enseignements musicaux sont « en développement constant ». « En croisant différentes sources, calcule Mireille Courdeau, on peut estimer qu’il existe plus de 6 000 associations de pratique musicale amateure, pour près de 10 000 enseignant·e·s, représentant 3 000 emplois équivalent temps plein (ETP) et probablement plusieurs centaines de milliers d’élèves réguliers·ères. Tous les territoires sont concernés : ruraux, urbains, rurbains, métropolitains. »
Départements et communes, interlocuteurs privilégiés
De surcroît, la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales oblige les départements à élaborer un « schéma départemental de développement des enseignements artistiques dans les domaines de la musique, de la danse et de l’art dramatique ».
De ce fait, les départements, selon leurs ambitions, ont intérêt à bien connaître le tissu associatif des écoles de musique. Tout comme les communes qui veulent développer une politique en la matière, en intégrant ces structures dans le périmètre des bénéficiaires de subventions municipales.
« Une lecture stricte du texte de loi d’août 2004 peut faire penser qu’il ne concerne que les écoles classées par l’État et celles relevant du réseau public. Pour autant, l’aménagement culturel du territoire fait abstraction du statut des structures et peut donc concerner l’ensemble des structures d’enseignement, suivant ce que chaque département décide d’y intégrer », analyse l’auteure.
Cette dernière passe en revue les différents types d’association (mono- ou pluriactivités), les enseignements dispensés, leurs obligations, le statut des professeurs de musique, leur modèle économique etc.
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