C’est la première déclinaison hexagonale de l’opération européenne. Plus de 700 événements sont prévus malgré les restrictions sanitaires.
Les festivités consacrant Villeurbanne (Rhône) première capitale française de la culture pour 2022 ont débuté, vendredi 7 janvier au soir près de Lyon, malgré les restrictions sanitaires.
«Ici, la culture n’est pas et n’a jamais été une politique comme les autres. Elle a toujours tenu à distance toutes les formes de régressions, d’appauvrissement, de rétrécissement de la pensée», a déclaré, dans son discours inaugural, Cédric Van Styvendael, le maire de la ville (Parti socialiste).
A ses côtés, sur le parvis du célèbre Théâtre national populaire, la ministre de la culture, Roselyne Bachelot, a salué une vie culturelle «extrêmement intense dans les territoires». «Quand je suis arrivée au ministère de la culture, j’ai dit que j’allais être la ministre des artistes et des territoires. Ici, je concrétise cet engagement», a-t-elle ajouté, brièvement interrompue par des intermittents du spectacle.
L’ouverture de cet événement, qui est la première déclinaison hexagonale du label des capitales européennes de la culture, s’est effectuée symboliquement dans la cour d’une école primaire, en référence à l’esprit de jeunesse exprimé par la municipalité dans sa candidature.
Des productions inédites d’Ariane Mnouchkine et Royal de luxe
Le titre a été attribué à la ville par le ministère au printemps dernier, à l’issue d’une première présélection en comprenant neuf – parmi lesquelles la communauté d’agglomération Grand Angoulême, Brest, Laval, Le Mans, Metz, Saint-Paul de la Réunion et Sète.
Vidéos d’enfants projetées sur les immeubles, girafes rouges géantes déambulant en parade musicale, explosion de paillettes… Le cortège inaugural, mêlant librement officiels et population, est parti en début de soirée en direction de l’hôtel de ville. Au passage de la petite foule, limitée pour raisons sanitaires, des images de visages d’enfants ont été projetées sur les murs des immeubles pendant que leurs voix étaient diffusées par haut-parleur. Le tout résultait d’ateliers menés avec des artistes à l’école primaire Jules-Ferry, en prélude aux minimixes – projet déployé dans différents établissements et qui consiste à transformer bibliothèques et centres de documentation en de véritables ...
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